- Inspiré par la culture américaine, tant le cartoon que la lettre classique (graffiti), Worm un artiste brestois, mélange illustrations et Graffiti dans un style très graphique. Ses compositions privilégient un impact fort avec des couleurs franches et des formes épurées parfois sans contours. On retrouve régulièrement des clins d’œil à ses origines Bretonnes dans ses peintures.
- Mites un street-artist nantais.
Cette fresque fait référence à l’histoire de la Belle Tamisier, figure singulière du XVIIIe siècle et de la vie qui fourmillait alors sur la rive droite. Enfermée avec d’autres femmes au sein du refuge royal, à Pontaniou.
Au XVIIIe siècle, le « Refuge Royal », situé Cour de la Madeleine à côté de la prison de Pontaniou, avait pour vocation de balayer la ville et sa région « des filles de petite vertu et de mauvaise vie ». Géré par les Sœurs Saint-Thomas de Villeneuve, ce refuge était l’endroit où l’on enfermait ces femmes : prostituées, veuves, « folles », orphelines… Marquées de la fleur de lys au fer rouge sur la place publique, elles étaient condamnées à travailler pour la Royale, dans ce refuge. Et ce, afin de s’amender de leur « vie de débauche ».
En 1782, une femme rebelle, surnommée "La Belle Tamisier", enfermée à la demande de Vincent La Tulipe, Tambour major de la ville, son beau-père, déclare : "Ici je vais faire mon carnaval !"
Dix jours plus tard, en février 1782, le dimanche des gras, elle met le feu à la bâtisse. C'est le grand incendie. Le Refuge Royal ne sera jamais reconstruit (clichés Juillet 2023).
Localisation : Rue du Rempart & rue de la Porte, Brest (Dépt 29 – Finistère)
Localiser la fresque sur une carte : Cliquez ici.
Intérêt : 4/5
Date de réalisation : Oct 2019
Réalisation : Worm & Mites
Vous pouvez aussi rechercher des fresques sur la carte de : FRANCE.
Votre avis nous intéresse, vous pouvez donner une note à ce site .
Lionel Gripon et Alain Sangouard - Déc
2003
Les images
apparaissant sur ce site sont la propriété de leurs
créateurs et ayant droits, de ce fait elles sont protégées.
