Alexandre
Monteiro alias
Hopare
est né en 1989 à Paris. Son pseudonyme Hopare vient de ses racines
portugaises. En cherchant un nom qui serait « calligraphiquement
intéressant », il
trouve « Hopare »
qui forme un tag de barres parallèles qui lui plaisent.
Puis il passe son adolescence
à Limours (Essonne) et a découvert l'art de la rue quand il avait
environ 12 ans en traversant une vieille usine de la ville couverte de
graffitis. Il a alors commencé son tout premier graffiti illégal.
En 2005, alors qu'il était à l'école secondaire, il a été énormément
influencé par son professeur d'art qui n'était autre que
Shaka,
Marchal Mithouard, artiste et plasticien originaire d’Evry, un
street-artist français bien connu encore dans le milieu. L'élève et
l'enseignant ont partagé beaucoup de temps artistiques ensemble, si
bien que le jeune
Hopare
a préféré arrêter ses études pour dessiner avec Shaka.

Un an plus tard
Hopare
a peint sa première fresque murale importante, puis peu de temps
après il a intégré le TSF Crew. À cette époque, son style était
fragile et le jeune garçon poursuivait sa propre identité
artistique. Les créations d'Hopare
sont toutes conçues à partir d'une géométrie parfaite, dans un
style graphique abstrait.
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Photo : Lionel GRIPON

Site Web d'Hopare

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Souvent avec des visages au
centre de ses œuvres, l'artiste utilise des variations de lignes
droites allant de parallèle à entrelacées. On reconnaît immédiatement
une fresque de lui, sa marque de fabrique est spécifique, et l’on est
souvent à l’arrêt pour regarder les visages qu’il peint dans ses
œuvres.
Il utilise maintenant habilement différents outils comme les
aérosols, les pinceaux, les marqueurs, les rouleaux et l'encre
pour créer de puissantes peintures murales, des collages et des
toiles. On ne peut s'empêcher d'admirer ses multiples talents.
Hopare
est évidemment un artiste prometteur avec une maturité
artistique impressionnante.
En 2016 il a été invité
à peindre à Lisbonne dans la cité « Quinta do Mocho » et il a
livré un gigantesque portrait, sublime (cf photo de gauche), on
en redemande. |