On doit cette fresque, au collectif Treize Bis . Il est né en août 2009 d'une rencontre entre une plasticienne habitant au premier étage et une photographe, au deuxième, donc juste au-dessus. Elles partageaient la même perspective du mur de béton qui leur faisait face.
Peu après elles ont, à travers une affiche légendée “juste pour faire joli”, choisi de faire vivre ce mur. La démarche se poursuit vers les actes poétiques, interventions nocturnes où le beau et l’éphémère se transforment en animaux de papier collés à même la pierre, les murs s’intégrant de fait dans la réalité quotidienne.
La palette du Treize bis est constituée d'images récupérées du 19ème siècle, des gravures pour l'essentiel. Les compositions réalisées appellent à l'onirisme et au surréalisme.
A partir de septembre 2012, le duo se sépare mais l'aventure du 13 bis continue. Depuis le 13 bis devient une seule personne et s'expose en dehors des murs de la ville (décors de boutiques, clips, chez des particuliers, événementiel...) et poursuit le jeu des images avec des photographies anonymes de nus datant du début du 20ème siècle
Ce collectif nous propose une femme allongée dans une barque. Elle tient un oiseau et une fleur dans ses mains. Elle a les pieds attachés par une corde. On peut lire cette phrase en haut de la fresque « Suivre le courant, c’est partir à la dérive » (clichés du 18/10/2020).
Localisation : Passage des Marais, Paris 10ème (Dépt 75 – Seine)
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Intérêt : 3/5
Date de réalisation : 2020
Réalisation : Treize Bis
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Lionel Gripon et Alain Sangouard - Déc
2003
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