Morlaix (Montroulez en breton) est la
sous-préfecture du Finistère avec 14 500 habitants. Située en retrait
de la côte nord du Finistère, en fond de ria, cette ville-pont est
souvent victime d'inondations car elle est au confluent de deux
rivières, le Queffleuth et le Jarlot, qui forment le Dosenn (ou
rivière de Morlaix) qui se jette dans la Manche, en baie de Morlaix où
le château du Taureau servait à protéger la ville.
La place du centre ville est surplombée par un viaduc ferroviaire (mis
en service en 1865) permettant la desserte de la gare de la ville par
la ligne de Paris-Montparnasse à Brest. Il constitue ainsi "la
carte postale" de la cité.
Comme beaucoup de villes bretonnes, on
ne passe pas par hasard à Morlaix à la différence de villes de la
vallée du Rhône situées le long de grands axes routiers.

On ne va pas à Morlaix par hasard mais parce qu'on veut s'y
rendre spécifiquement. Fort de ce constat, l'artiste
ZAG, connu en autre pour ses escaliers peints en anamorphose
(le premier qu'il a peint est justement dans cette ville, il s'agit de
la
Morlaisienne) ,
et habitant la ville a décidé de dynamiser sa cité.

Lors de mon passage dans la ville j'ai eu le privilège d'avoir
un guide de luxe,
ZAG auquel qui j'ai pu poser quelques questions.
Webmaster : J'avais l'habitude de vous croiser dans les rues
Paris en train de peindre des escaliers, et je suis heureux de vous
rencontrer dans d'autres conditions, "sur vos terres".
Pouvez-vous m'expliquer la genèse de ce festival de street-art MX29
dans votre ville et m'expliquer MX29 ?
Zag : MX29,
c'est très simple, MX comme Morlaix et 29 comme Finistère, cela
correspond à l'immatriculation des bateaux ancrés ici.

ZAG
devant sa fresque hors festival
"Brigitte Fontaine"
Avec Anje, un ami, artiste, concepteur du plastigraf
et organisateur de festivals de street-art comme celui de Puteaux (Son
site :
Les ateliers du Graf), et co-organisateur du festival, l'idée
nous trottait dans la tête dès 2015. Les choses ont évolué lors
d'un week-end en 2016, celui du 30 octobre pour être précis. En
compagnie d'Anje, nous avions voulu montrer ce dont
nous étions capables le temps d'un week-end. C'est ainsi que nous avons
organisé une performance sur le quai Léon, peindre un mur de 60 mètres
linéaires. La municipalité n'a pas vu cela négativement puisque la
fresque était peinte sur du plastigraf (un film plastique collé sur le
mur) et donc temporaire.
Webmaster :
Cette expérience vous a permis d'envisager un futur plus important ?
|