Le dernier immeuble de la rue qui mène au magnifique Hôtel de Ville Renaissance de Compiègne est en saillie par rapport aux autres constructions, faisant apparaître une surface de 5 à 6 mètres sur une hauteur de 3 étages. Au fil des décennies cette surface est passée d’un ton pierre, à un gris/noir crasseux.
En 2013 la Municipalité demandait à Catherine Feff, muraliste de renom, de remédier à cet état de fait. Il a fallu encore un an pour que la façade de l’immeuble se prolonge en trompe-l’œil sur le retour. Du point de vue architectural, c’est une réussite et il est curieux d’observer que la plupart des piétons passant devant, poursuivent leur chemin sans remarquer la peinture. Seule l’importance du lierre, totalement inusuelle dans le reste de la ville surprend et choque. Je regrette aussi l’absence de vie (animal ou personnage aux fenêtres). Malgré tout, un remarquable progrès pour l’aspect de la ville. (Texte : Philippe RIGAULT - clichés 07/2014).
Lionel Gripon et Alain Sangouard - Déc
2003
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