Kashink
:
Street artist française née en 1981..
D'où vient son pseudo ? C’est une onomatopée. Plus jeune, elle adorait
les comics, leurs « boum, schlak, bang ! » Un jour elle a vu « kashink
», et cela l’a marqué. Cela avait une belle sonorité.
Pourquoi porte-elle
la moustache ?
C’est
une coquetterie. Au début elle la faisait sporadiquement, mais
maintenant elle la porte tous les jours. C’est une approche absurde du
maquillage féminin qui est très précis et codifié. Elle est à la fois
garçon manqué et coquette !
.KASHINK, une des rares filles très active dans le mouvement street
art/graffiti, est une personne atypique. Elle porte souvent une
moustache, elle peint d'immenses personnages protéiformes aux yeux
multiples, ou des têtes de mort à la mexicaine, le tout dans un style
graphique très coloré, loin des références traditionnelles du graffiti
féminin girly.
Son travail, qui s'inspire à la fois de ses origines slaves et
hispaniques, du Pop Art et de l'illustration narrative, est à la fois
très présent dans la rue et dans les galeries où elle expose souvent.
Elle est de plus en plus sollicitée pour présenter ses
œuvres
à
l'étranger (Canada, Etats Unis, Europe) et peindre les murs de villes
européennes, notamment Londres, Vienne, Ibiza, Bristol, Madrid, Berlin
et Paris où elle vit.
Kashink à Rosa Park (2015)
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KASHINK revendique une peinture engagée, partant du principe que
peindre dans la rue permet de faire passer de vrais messages à
grande échelle. Parmi les thématiques qui lui tiennent
à
cœur,
on trouve des sujets tabous dans notre société, tels que
l'égalité des droits homme/femme, l'homosexualité, la religion,
la finitude... Elle réalise régulièrement des fresques pour
l'égalité des droits (Act Up) et intervient bénévolement pour
des associations telles que la Voix de l'Enfant et Emmaüs. Elle
tient à ce que le street art reste un acte militant.
Dans ses expositions, on retrouve un engagement fort sur ces
thèmes, KASHINK n'hésitant pas à se diversifier dans ses
techniques de travail (céramique, photo, vidéo…)
Bibliographie :
www.20minutes.fr
www.kashink.com |