Aaron Li-Hill est un artiste canadien qui a un parcours de vie assez intéressant. Père autrichien-polonais, mère sino-canadienne. Il est né à Toronto, a été élevé en en Californie, a grandi au centre-ville de Toronto et est maintenant établi à Brooklyn depuis 2012.. Avec une formation en graffiti, en peinture murale et un diplôme en beaux-arts, ses œuvres explorent l'industrialisation, la percée scientifique, l'homme contre la nature et la saturation de l'information. Il incorpore des objets trouvés et des matériaux non conventionnels pour structurer des pièces multicouches complexes, aussi esthétiques que stimulantes. Son univers artistique pourrait être décrit avec ce mot : Mouvement. Il utilise une juxtaposition d’images de façon à suggérer l’illusion du mouvement.
L’artiste décrit sa fresque de cette manière :
« Après des recherches, j'ai créé un article sur le pôle d'innovation technologique et environnemental de Grenoble. Comment la situation géographique de la ville au milieu des montagnes et des rivières, a permis l'avancement de l'énergie hydrologique précoce et comment cette source d'énergie a ouvert la voie à des avancées scientifiques et technologiques bien plus importantes. Les chiffres deviennent une allégorie des avancées technologiques de l'homme à travers l'histoire, tirant l'eau des rivières voisines et mobilisant l'énergie au service de l'innovation à travers le temps. Au sommet de la paroi se trouve le dessin architectural d'un accélérateur de particules, l'ESRF: installation européenne de rayonnement synchrotron située à Grenoble. Cela représente le sommet actuel du progrès technologique humain où les particules sont accélérées à la vitesse de la lumière pour créer de puissants rayons X et utilisées pour examiner la matière au niveau moléculaire. Il est essentiel de chercher à comprendre le monde qui nous entoure pour créer un changement, mais la façon dont cette connaissance est utilisée et ce qui est créé est le frottement constant de la civilisation, un aspect imité par les expressions des figures.
Caché dans le travail se trouve un minuscule fragment de l'ESRF, la plus longue ligne de faisceau du dessin est la station de recherche actuelle ID21 d'un scientifique que j'ai rencontré lors de ma visite à l'ESRF, Marine Cotte. Marine utilise les puissants faisceaux créés par l’accélération des particules pour étudier le processus de dégradation de la peinture sur les œuvres d’art. » (clichés Août 2019).
Localisation : 8 Chemin des Montagnes Russes, Grenoble (Dépt 38 – Isère)
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Intérêt : 5/5
Date de réalisation : Juin 2019
Réalisation : Li-Hill
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Lionel Gripon et Alain Sangouard - Déc
2003
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