Cette fresque est agrémentée d’une légende : « Bizarre autant qu’étrange, mais le millet ça se mange ». Pourquoi une évocation du millet, cette plante que l’on trouve communément dans les zones sèches d’Afrique ou d’Asie ? et dans le sud de la France.
Et bien parce que dans la Vendée « profonde », le millet (en patois local le meuille) se cultivait dans le temps. Cet aliment traditionnel de Vendée a été introduit au XVIème siècle et permettait d’apporter un complément protéiné et vitaminé aux populations pauvres des campagnes qui en mangeaient régulièrement, mélangé à de la farine de seigle ou simplement en bouillie. Le concassage du grain, au mortier et au pilon de bois, était réservé aux femmes, de même que sa cuisson. Dans une préparation plus épaisse, la semoule pouvait être découpée en grosses tranches rissolée et saupoudrées de sucre ; on avait alors un gâteau de mil.
Cette céréale n’est plus cultivée en Vendée, mais certains vendéens aiment encore manger une semoule de millet au lait – les anciens probablement, peut-être pas les plus jeunes…
Une bien belle évocation, mais qui commence à s’abimer. Une réalisation des Ateliers Chenu, société spécialisée dans la publicité, mais qui sait proposer des décors de toutes sortes (Texte : Michel LEMOINE - clichés pris en mai 2014).
Localisation: rue des Jardins, Aizenay (Dépt 85 - Vendée)
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Intérêt : 4/5
Date de réalisation : ?
Réalisation : Ateliers Chenu
Photo : Michel LEMOINE.
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Lionel Gripon et Alain Sangouard - Déc
2003
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