Cette fresque contient des messages contestataires et politiques assez forts.
En Allemagne, les principaux immigrés sont des turques, et visiblement, ils ne sont plus forcément les bienvenus dans le pays. Tant que l’économie va, tout va, mais dès lors qu’il y a une crise, et du chômage, cela ne va plus. Ce n’est pas spécifique à l’Allemagne, mais à l’ensemble des pays Européens (et d’ailleurs).
La signature qui apparaît sur cette fresque est « intebrigadas », qui est une association culturelle, sociale et politique d’échanges entre les pays Latino-américains et l’Europe.
L’aspect latino est bien perçu au niveau du visage de la première femme, et l’aspect social est aussi bien perçu sur le reste de cette fresque.
Des manifestations qui mettent en avant, les droits de l’homme, le rejet de l’homophobie (tu n’es pas tout seul contre l’homophobie, peut-on lire sur un panneau), l’anti-racisme (nous restons tous, est écrit sur un autre panneau).
D’un coté les femmes sont voilées, signe d’appartenance à la religion musulmane, et sur la dernière face peinte, on peut voir les hommes (des turcs ?) en plein travail. Il s’agit des métiers de la restauration, du bâtiment, et de l’industrie, des metiers qui font largement tourner l’économie du pays (clichés du 28/04/2013)
Localisation : Skalitzer Straße et Admiralstraße, Berlin (Allemagne)
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Intérêt : 4/5
Date de réalisation : 2012
Réalisation : Interbrigadas
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Lionel Gripon et Alain Sangouard - Déc
2003
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