Depuis 2011, Besançon accueille en fin d’été le festival de street-art « Bien Urbain ». Le but du festival est de poser la question de l’utilisation de l’espace public : Quelle place pour l’art, pourquoi subir des murs gris, comment utiliser l’espace public ? Chaque année de nombreux artistes sont invités à prendre possession des murs de la ville, à y laisser leur empreinte pour le bonheur de tous. « Bien Urbain » se positionne comme l’un des grands festivals de street-art de l’hexagone ( Voir les autres fresques de ce festival ).
Remed , de son vrai nom Guillaume Alby, est lillois. Il a découvert l’art de la peinture dans un atelier de sa ville, et il a longtemps travaillé en intérieur. Mais au bout d’un certain temps, il s’aperçoit que le cadre est trop étroit, et puis il a besoin de montrer son travail. Il se lance donc dans la rue, et rapidement il a la chance de pouvoir investir de grands murs souvent bien en vue.
L’expérience de la rue lui permet de synthétiser ses créations, de simplifier le résultat de son travail, car le « spectateur » ne donne pas autant de temps à l’observation du travail qu’il ne l’avait imaginé.
Après avoir réalisé des personnages schématiques inspirés de Matisse, Giacometti ou Modigliani, il en vient à la calligraphie savamment travaillée.
Il a décrit sa fresque de cette manière : « Impermanence permanente » ou « Plume vers essence, lune claire si dense, une pierre qui danse »(clichés 12/08/2017).
Localisation: Impasse Saint Canat, Besançon (Dépt 25 - Doubs)
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Intérêt : 3/5
Date de réalisation : Juin 2015
Réalisation : Remed
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Lionel Gripon et Alain Sangouard - Déc
2003
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